Lachambre

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Lachambre
Holbach
Lachambre
Église Saint-Martin
Blason de Lachambre Holbach
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Grand Est
Département Moselle
Arrondissement Forbach-Boulay-Moselle
Intercommunalité Communauté d'agglomération Saint-Avold Synergie
Maire
Mandat
Sébastien Clamme
2021-2026
Code postal 57730
Code commune 57373
Démographie
Gentilé Lachambrois
Population
municipale
919 hab. (2021 en augmentation de 5,03 % par rapport à 2015)
Densité 117 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 04′ 56″ nord, 6° 44′ 43″ est
Altitude Min. 250 m
Max. 340 m
Superficie 7,86 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Saint-Avold (partie française)
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Saint-Avold
Législatives Septième circonscription
Localisation
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Lachambre
Holbach
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Lachambre
Holbach
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Lachambre
Holbach

Lachambre est une commune française située dans le département de la Moselle en région Grand Est et le bassin de vie de la Moselle-Est.

Géographie[modifier | modifier le code]

Accès[modifier | modifier le code]

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Composition[modifier | modifier le code]

La commune de Lachambre comprend :

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Réseau hydrographique[modifier | modifier le code]

La commune est située dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par la Nied Allemande et le ruisseau le Weihergraben[Carte 1].

La Nied allemande, d'une longueur totale de 57,9 km, prend sa source dans la commune de Guenviller et se jette dans la Nied à Condé-Northen, après avoir traversé 23 communes[1].

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseaux hydrographique et routier de Lachambre.

Gestion et qualité des eaux[modifier | modifier le code]

Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Bassin Houiller ». Ce document de planification, dont le territoire est approximativement délimité par un triangle formé par les villes de Creutzwald, Faulquemont et Forbach, d'une superficie de 576 km2, a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est la région Grand Est[2]. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le SDAGE du Bassin Rhin-Meuse[3].

La qualité des eaux des principaux cours d’eau de la commune, notamment de la Nied Allemande, peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat semi-continental et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[5].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 882 mm, avec 12 jours de précipitations en janvier et 9,6 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Seingbouse », sur la commune de Seingbouse à 7 km à vol d'oiseau[6], est de 10,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 731,4 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 37,9 °C, atteinte le ; la température minimale est de −17 °C, atteinte le [Note 1],[7],[8].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[9]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Lachambre est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[11],[12],[13].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Avold (partie française), dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 28 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[14],[15].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (84,9 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (87,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (50,2 %), prairies (34,7 %), forêts (7,3 %), zones urbanisées (6,5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,3 %)[16]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie[modifier | modifier le code]

  • Lachambre : Du germanique kammer "chambre"[17]: Cameren (1594), Cammeren (1599), Camera (1606), La Chambre (1751)[18]. Kammern (1871-1918)[19], Kammeren en allemand du pays[20].
  • Leyviller : Leywillerost (1606), Villershols ou Leywillerost (XVIIIe siècle), Levilhershost/Levillershoft/Levilerhof/Villerhof (1756), Leyweillerhof (sans date), Leuvilherhoff (carte Cassini), Layviller (carte de l'état-major). Leiwiller en francique lorrain.

Histoire[modifier | modifier le code]

  • Village fondé en 1586 par le duc Charles III de Lorraine dans les bois de la Fresne.
  • Dépendait de l'ancienne province de Lorraine.
  • Sous l'occupation allemande de 1871 à 1918 et de nouveau de 1940 à 1944, son nom Lachambre est germanisé en Kammern.

Évacuation en 1939-1940[modifier | modifier le code]

Le , soit deux jours avant la déclaration de guerre, les habitants de Lachambre avec ceux d'Altviller se rendirent par leurs propres moyens à la gare de Chambrey, au sud de Château-Salins, d'où ils continuèrent en chemin de fer. Le lieu d'évacuation prévu par les autorités était la commune de Rouffiac, mais après plusieurs jours le convoi fut stoppé en Normandie et la plupart des familles s'installèrent à Cabourg. Ce n'est qu'en qu'ils revinrent dans leur village.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1947 1959 Adolphe Ludmann    
1959 1971 Pierre Worms    
1971 1995 Laurent Bousch   Maire honoraire
1995 2014 Simone Hamann   Maire honoraire
2014 2020 Aloyse Laurent    
juin 2020 déc 2020 Christine Hamann   Démissionnaire
déc 2020 juin 2021 Sébastien Clamme   1er Adjoint-Maire intérim.
juin 2021 En cours Sébastien Clamme    
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1800. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[21]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[22].

En 2021, la commune comptait 919 habitants[Note 4], en augmentation de 5,03 % par rapport à 2015 (Moselle : +0,52 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1800 1806 1821 1836 1841 1861 1866 1871 1875
250268501622565533519510484
1880 1885 1890 1895 1900 1905 1910 1921 1926
454456404426443440436419420
1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975 1982 1990
399407370444478473503616682
1999 2006 2011 2016 2021 - - - -
731710805898919----
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[23] puis Insee à partir de 2006[24].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie[modifier | modifier le code]

Entreprises[modifier | modifier le code]

Technologie de communication[modifier | modifier le code]

Depuis , le haut débit est accessible grâce à la fibre optique mise en place par la communauté de communes du Pays Naborien y compris dans le quartier de la gare depuis le 10 septembre 2021.

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Chapelle Notre-Dame-de-la-Merci de Holbach.
L'ancienne chapelle de Holbach (détruite en 1940/41).
  • L'église paroissiale, dédiée à saint Martin. Nef et chœur reconstruits en 1751 ; nef allongée en 1831-1833 au moment de la construction de la tour clocher ; clocher transformé et surhaussé en 1909. Le clocher à bulbe a été reconstruit en flèche dans les années 1960.
  • La chapelle de Holbach, dédiée à Notre-Dame de la Merci (Notre-Dame-du-Rachat-des-Prisonniers), fut (re)construite vers 1751, détruite et reconstruite en 1890 ; elle fut démolie à la suite de la guerre de 1940/1941. L'actuelle chapelle a été rebâtie en 1963 sur les plans de l'architecte Haumaret de Forbach[25].

Personnalité liée à la commune[modifier | modifier le code]

  • Jean-Marie Pelt, personnalité universitaire et politique lorraine, est issu d’une lignée originaire des Pays-Bas, avec une souche établie autrefois à Lachambre, où ses ancêtres étaient laboureurs[26].

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Lachambre Blason
D'argent au frêne de sinople mouvant de la pointe; chapé d'azur chargé de deux fleurs de lis d'or.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. « Réseau hydrographique de Lachambre » sur Géoportail (consulté le 29 juillet 2022).
  2. « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le ) - Pour recentrer la carte sur les cours d'eau de la commune, entrer son nom ou son code postal dans la fenêtre "Rechercher".
  3. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. Sandre, « la Nied Allemande »
  2. « SAGE Bassin Houiller », sur gesteau.fr (consulté le ).
  3. « Les SDAGE des districts Rhin et Meuse (2022-2027) », sur eau-rhin-meuse.fr (consulté le ).
  4. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  5. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  6. « Orthodromie entre Lachambre et Seingbouse », sur fr.distance.to (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « Seingbouse », sur la commune de Seingbouse - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  8. « Station Météo-France « Seingbouse », sur la commune de Seingbouse - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  9. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le )
  10. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le )
  11. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  12. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  13. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  14. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Saint-Avold (partie française) », sur insee.fr (consulté le ).
  15. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  16. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  17. Toponymie générale de la France, Volume 1 - Ernest Nègre.
  18. Bouteiller - Dictionnaire topographique de l'ancien département de la Moselle, rédigé en 1868
  19. (de) gemeindeverzeichnis.de, « Alphabetisches verzeichnis der Gemeinden in Deutschland 1900-1910 », site internet Gemeindeverzeichnis.de,‎ .
  20. Société d'archéologie et d'histoire de la Moselle - Mémoires, Volumes 2 à 4
  21. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  22. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  23. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  24. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  25. Service Régional de l'Inventaire Lorraine - Inventaire général 1986
  26. Jean-Louis Beaucarnot. - Le Républicain Lorrain - Rubrique Généalogie - du 13 juillet 2008.